Cette résidence principale destinée à un couple sans enfant tire parti du relief difficile du terrain et de son riche environnement naturel, une forêt dense de pin bordée par la rivière Jacques-Cartier.
Marqué par un escarpement de huit mètres dans sa partie centrale, le dénivelé du site limitait l’accès à sa zone basse, un plateau en zone marécageuse s’ouvrant sur le cours d’eau. Le choix de s’implanter à même la pente permet donc à la demeure de faire la transition entre la forêt en partie basse, et l’entrée du site en partie haute. Un vaste volume de bois déposé en équilibre sur la colline abrite ainsi les espaces de vie, ouverts en double hauteur sur la forêt. Ce volume est supporté à son extrémité par un soubassement de béton qui émerge jusqu’à la partie haute du bâtiment.
La dissociation et l’imbrication des deux volumes sont la réponse aux besoins dictés par le programme et le site : la partie bureau donne accès à la forêt et la rivière, et procure à ses occupantes tout le calme et l’intimité désirés pour travailler. La partie vie surplombe quant à elle l’ensemble du site, tel un cadre contemplatif sur le paysage environnant.